dimanche, mai 10, 2009

La presse s'y met

Josée, mon éditrice chez XYZ, me prévient que la première critique est parue au Québec. Cela a été rapide, me dit-elle, c'est donc bon signe. Je vais voir et, malgré un bémol sur la structure, la journaliste semble avoir apprécié. J'ai une boule dans la gorge en lisant l'article de Danielle Laurin dans le Devoir (cliquer pour la lire). Toute émue, je suis.

Alors, c'est cela que l'on ressent, lorsque des lecteurs qui ne vous connaissent ni d'Eve, ni d'avant (comme aurait dit la marâtre) aiment votre prose. Jusqu'à présent, j'ai toujours été dans l'autre camp. Je me sens rougir de plaisir et d'émoi.

Il y a quelques jours, j'ai aussi rencontré une jeune journaliste pigiste, Hélène Lequitte, fraîchement débarquée sur nos côtes. Elle m'a posé plein de questions pour un article qu'elle publiera prochainement dans le petit journal bilingue La Source. Des questions délicates. Claires. Directes. Pas désagréable, mais je ne m'habitue pas au rôle de celle qui a des réponses. Le doute m'habite depuis toujours. Et ce n'est pas prêt de changer... Ou alors... Qui sait?

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